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Intelligence Artificielle : quel impact sur les juristes ?

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Intelligence Artificielle : quel impact sur les juristes ?
À l'ère du numérique, l'intelligence artificielle (IA) ne se contente plus de remodeler le paysage technologique ; elle redéfinit également les contours de la pratique juridique. Face à un flux incessant d'informations et à la complexité croissante des cadres réglementaires, l'adoption de l'IA, loin d'être une simple tendance, devient une nécessité stratégique. Comment l’IA impacte-t-elle la direction juridique ? Explications. 

Direction juridique, IA et protection des données : un contexte en pleine évolution

Alors que l'intelligence artificielle (IA) redessine le paysage des directions juridiques, trois points d’attention émergent au cœur de cette transformation : l'utilisation des données, la propriété intellectuelle, et le renforcement de la concurrence. Ces aspects soulèvent des questions éthiques, des défis juridiques inédits et des opportunités stratégiques, obligeant les directions juridiques à réévaluer leur approche et se montrer davantage innovantes.

IA et utilisation des données pour les directions juridiques

L'adoption de l'intelligence artificielle apporte une transformation profonde, en particulier dans la gestion et l'utilisation des données. Ce virage technologique, propulsé par des solutions d'IA dédiées aux directions juridiques, soulève des questions éthiques et des défis majeurs concernant la confidentialité et la responsabilité des données.

L’usage de l'IA dans les logiciels juridiques promet une efficacité sans précédent, mais en matière de confidentialité, le défi est double :

  • D'une part, il s'agit de protéger les données sensibles traitées par les outils d'IA.
  • D'autre part, il est vital de respecter les cadres réglementaires tels que le RGPD, ce qui demande une intégration soignée de l'IA et du logiciel juridique au sein des pratiques de la direction juridique.

La responsabilité des données, quant à elle, impose une gouvernance stricte et des mesures de sécurité robustes pour prévenir d’éventuelles fuites.

Cette question s’inscrit dans un cadre réglementaire mouvant. Avec le RGPD comme toile de fond, l'Union européenne a engagé des discussions cruciales sur la propriété intellectuelle et les droits d'auteur liés aux créations par IA, la lutte contre les contenus illégaux et la mise en place de régulations spécifiques aux risques associés à l'IA. Ces évolutions réglementaires visent à encadrer l'utilisation de l'IA tout en garantissant la sécurité et la confidentialité des données, posant ainsi les bases d'un environnement juridique adapté aux nouvelles technologies. Après plus de sept mois de débats et d'opposition, la France a opté pour la ratification de l'AI Act le 2 février 2024, marquant une étape décisive dans la régulation de l'intelligence artificielle au sein de l'Union européenne.

Propriété intellectuelle et IA : un défi réglementaire

L'intégration de l'intelligence artificielle (IA) dans la création d'œuvres soulève d'importantes questions de propriété intellectuelle. Qui détient les droits sur une œuvre générée par IA ? Cette interrogation fondamentale remet en question les cadres juridiques traditionnels de la propriété intellectuelle.

En parallèle, l'IA pose le défi du respect des droits d'auteur lorsqu'elle utilise et traite des données sans en citer les sources, nécessitant une réflexion approfondie sur les mécanismes de reconnaissance et de protection des droits dans l'ère numérique.

Ce contexte exige des ajustements législatifs et une nouvelle réflexion sur les notions de création et d'attribution, afin d'encadrer équitablement l'utilisation de l'IA dans le respect des droits existants. Les directions juridiques doivent donc naviguer dans un paysage en mutation, où la législation peine à suivre le rythme des innovations technologiques, pour garantir la protection des droits tout en favorisant l'innovation. 

Legaltech : l’IA stimule la concurrence pour les directions juridiques

L'avènement de l'intelligence artificielle  dans le secteur juridique ne se contente pas d'introduire de nouvelles technologies ; il redéfinit fondamentalement le paysage concurrentiel auquel les directions juridiques sont confrontées. Cette révolution numérique stimule l'émergence des legaltech, des plateformes de services juridiques à la demande qui promettent de révolutionner l'accès au droit et la prestation de services juridiques. Ces innovations disruptives offrent des possibilités inédites de rationalisation et d'optimisation, mettant en lumière la capacité de l'IA à répondre avec précision et rapidité aux demandes juridiques complexes.

Face à cette accélération de la concurrence, les directions juridiques se voient impérativement poussées vers la transformation. L'intégration de l'IA dans leurs stratégies opérationnelles ne se résume plus à une option ; elle devient un impératif pour améliorer l'efficacité opérationnelle, enrichir la qualité des conseils juridiques, et surtout, offrir des services innovants et adaptés aux exigences contemporaines des clients. Cette mutation nécessite une réelle adaptation, non seulement technologique mais également culturelle, au sein des équipes juridiques. Elle implique une réévaluation des méthodes de travail traditionnelles et un engagement vers une culture de l'innovation et de l'apprentissage continu.

L'intégration de l'IA dans les directions juridiques est un levier stratégique pour naviguer dans un environnement concurrentiel en pleine mutation. Les directions juridiques qui sauront tirer parti de ces avancées technologiques tout en respectant les principes éthiques et les cadres réglementaires auront un avantage concurrentiel indéniable pour répondre aux attentes futures de leurs clients être définir les standards de la pratique juridique.

Repenser le rôle du juriste et de la direction juridique

L'intégration progressive de l'intelligence artificielle(IA) au sein des logiciels de direction juridique n’est pas une simple évolution stratégique : elle représente une “révolution” dans la manière dont les directions juridiques appréhendent et exécutent leurs missions. Ce passage à l'IA nécessite une réévaluation profonde des compétences traditionnellement valorisées dans le secteur juridique, impliquant une formation poussée et une adaptation aux nouvelles réalités et exigences qu'impose le domaine juridique moderne.

Au-delà de la simple automatisation des tâches, l'IA invite à repenser le rôle du juriste et de la direction juridique dans son ensemble. Elle offre l'opportunité de transcender les limites de l'analyse humaine grâce à des capacités de traitement et d'analyse de données plus puissantes. Cependant, cette transformation soulève également des questions éthiques et des défis réglementaires, notamment en termes de confidentialité des données et de responsabilité des décisions automatisées.

L'adoption de l'IA par les directions juridiques ne devrait pas être vue comme une menace pour les professionnels du droit mais plutôt comme un outil puissant permettant d'accroître leur efficacité, de renforcer la précision de leurs analyses et de libérer du temps pour se concentrer sur les aspects plus stratégiques du quotidien. L'intégration de l'IA dans les logiciels de direction juridique est appelée à devenir un pilier central de la pratique juridique future. Les directions juridiques qui sauront embrasser cette technologie, tout en naviguant avec soin à travers ses implications éthiques et réglementaires, se positionneront avantageusement dans un paysage juridique de plus en plus complexe et interconnecté.

Vers un “juriste augmenté” ?

La convergence entre l'intelligence artificielle (IA) et les directions juridiques ne se limite pas à une simple cohabitation fonctionnelle; elle inaugure une ère de complémentarité stratégique, redéfinissant profondément les rôles et les dynamiques au sein des équipes juridiques. Cette intégration va au-delà de la valorisation de l'expertise métier des juristes ;elle transforme l'IA en un collaborateur avancé, capable d'assister avec une précision et une rapidité inégalées.

L'automatisation des tâches répétitives par l'IA libère les professionnels du droit pour des missions qui requièrent une analyse profonde, un jugement critique et une créativité juridique, aspects où l'humain excelle et où l'IA ne peut totalement suppléer. Cette synergie permet non seulement d'optimiser les flux de travail mais aussi de rehausser la qualité du conseil juridique, rendant les directions juridiques plus agiles, plus réactives aux changements législatifs et plus alignées avec les besoins stratégiques de l'entreprise.

Par ailleurs, cette collaboration étroite entre l'IA et les juristes ouvre la voie à des innovations dans la pratique juridique, comme le développement de modèles prédictifs pour évaluer les risques juridiques ou la création de contrats intelligents auto-exécutables. Ces avancées pourraient soulever de nouveaux enjeux éthiques et réglementaires, imposant une réflexion continue sur l'encadrement de ces technologies.

La complémentarité entre l'IA et les directions juridiques dépendra de la capacité des deux parties à évoluer conjointement, en valorisant l'expertise humaine tout en tirant parti des avancées technologiques pour affronter les défis juridiques de demain. Ainsi, loin de rendre obsolète le rôle traditionnel des juristes, l'IA en rehausse la valeur, marquant le début d'une nouvelle ère où technologie et expertise humaine avancent main dans la main pour une pratique juridique réinventée.
 

 

 

Optimisation du département juridique grâce à la technologie et la donnée

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Optimisation du département juridique grâce à la technologie et la donnée
Dans un monde en constante évolution, les départements juridiques sont devenus des acteurs centraux, jouant un rôle pivot au sein des organisations, passant de la simple gestion des données à une véritable révolution technologique. Au-delà des aspects techniques, cette évolution vise à libérer l'intelligence stratégique et juridique, conférant ainsi un avantage concurrentiel distinctif.  

Quels sont les enjeux majeurs du Département Juridique ? :

Les départements juridiques doivent non seulement maîtriser les enjeux actuels, mais également anticiper et prédire les défis futurs.

Ces défis incluent :  

  • La gestion de la disponibilité des ressources humaines : L'adoption d'une approche proactive est essentielle pour minimiser les menaces liées au turnover et assurer la continuité des opérations.
  • Disponibilité des Services Informatiques : La planification minutieuse, en particulier pour des projets tels que la migration des données, est nécessaire pour éviter tout impact sur les opérations quotidiennes.
  • La gestion efficace de la connaissance est cruciale, nécessitant des plateformes sécurisées pour stocker, organiser et partager les connaissances.  
  • Éviter l'inefficacité technologique est tout aussi crucial, exigeant des investissements judicieux dans des solutions adaptées.
  • Priorisation des Budgets et Gestion de la Connaissance : La gestion constante des budgets et la nécessité d'une gestion efficace de la connaissance sont des défis permanents.

Quelles sont les solutions pour une Gestion Optimale et Efficace ? :

Pour surmonter ces défis, les départements juridiques doivent adopter une approche proactive. Cela implique d'investir dans des solutions technologiques modernes, de mettre en œuvre des stratégies de gestion des ressources humaines et d'établir une collaboration étroite avec les services informatiques.  

L'incorporation de plateformes de gestion des connaissances, l'automatisation des tâches répétitives, et le développement continu des compétences du personnel sont des mesures essentielles pour maintenir l'agilité et répondre aux exigences d'un monde professionnel en perpétuelle évolution.

Quelles sont les étapes clés pour maximiser la valeur des données au sein du Département Juridique ? :

Au sein d'un département juridique, la gouvernance des données va au-delà de la simple gestion, s'étendant à leur valorisation. Exploiter judicieusement les données internes permet de prendre des décisions éclairées et d'optimiser les opérations juridiques.

 Étapes clés pour maximiser la valeur des données :  

  • Inventaire des données à transférer avant toute migration vers un nouveau système.
  • Engagement de toute l'équipe pour garantir l'intégralité des données.
  • Implication de toutes les parties prenantes dans la réactualisation des processus.
  • Qualité des entrées déterminant la résultante, avec des processus robustes et un contrôle de qualité.
  • Évaluation constante des activités pour maintenir la pertinence des données.

Comment assurer une vraie gestion du changement ? :

La mise en œuvre réussie d'un nouveau système nécessite une gestion du changement efficace. Impliquer tous les membres de l'équipe dès le début, fixer des délais réalistes, centraliser les demandes, équilibrer les charges de travail, et gérer la capacité en temps réel sont des éléments cruciaux. La communication transparente sur les avantages et les limites de la technologie crée un environnement réaliste propice à l'acceptation, évitant la pression inutile et permettant à l'équipe de s'approprier la technologie à son rythme.

En conclusion, intégrer des solutions technologiques dans les opérations juridiques va bien au-delà d'une simple nécessité, c'est une opportunité d'émanciper les équipes, de créer une vision d'avenir, et de se distinguer par l'intelligence stratégique et juridique.  

Cette transition offre un avantage concurrentiel en attirant et en retenant les talents, positionnant les départements juridiques comme des moteurs d'efficacité, d'adaptabilité et d'attractivité dans un monde professionnel en constante évolution.  

Source : cet article a été rédigé sur la base du livre blanc : Livre blanc: S’organiser pour la réussite: Mobiliser la technologie et les données.
 

Ne dites pas à ma mère que je crée de la valeur, elle croit que je suis juriste

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Ne dites pas à ma mère que je crée de la valeur, elle croit que je suis juriste
Le juriste, un créateur de valeur en entreprise ? Vraiment ? Oui.
Avec un titre légèrement provocateur (!) et qui prête à sourire, le sujet de cette conférence SEPTEO lors des Rendez-vous des Transformations du Droit 2022 est on ne peut plus sérieux…


Comment aider les équipes juridiques à mettre en lumière et valoriser leur travail au quotidien ? Quelles méthodes, quels processus, quels outils pour tordre le cou aux idées reçues, encore trop largement répandues, selon lesquelles le département juridique est un centre de coût, et les juristes, des empêcheurs de tourner en rond, qui ne comprennent rien au business… ? De quoi nous inviter à examiner (et changer !) ce qui empêche aujourd'hui les juristes de créer davantage de valeur, de la démontrer ou de la mettre en avant.

Quels sont les types de performance à mesurer ? Comment définir des indicateurs de performance ? Quelles différences avec les indicateurs d’activité ? Comment mesurer la création de valeur au-delà de la valeur financière ? Quels seraient les autres types de valeur qu'on pourrait considérer ? Autant de questions désormais fréquentes au sein des équipes juridiques ; un casse-tête pour le directeur ou la directrice juridique. Plusieurs idées directrices à retenir pour avancer sur le sujet.

Pas de performance de la direction juridique décorrélée de celle de l'entreprise

Il y a plusieurs façons d’envisager la création de valeur, mais il est certain que ce n'est pas uniquement « je vais aider à faire du chiffre d'affaires » ou « je vais aider à être plus rentable ». Pour simplifier, il y a tout ce qui est financier/extra financier, tangible/intangible sur les sujets de réputation, de marque, de risques, de propriété intellectuelle, propriété industrielle, etc. Il faut partir de la stratégie de l'entreprise et voir, par rapport à elle, quelle est l'offre juridique qui va permettre à l'entreprise de déployer sa chaîne de valeur. Avec une question que les juristes peuvent/doivent se poser : « comment mon entreprise crée-t-elle de la valeur ? ».

Différence entre les indicateurs de performance et les indicateurs d’activité

On entend et on lit encore très souvent, des personnes expliquant avoir établi des indicateurs de performance, en évoquant combien de contrats, combien de contentieux, etc. Ce ne sont pas du tout des indicateurs de performance !

Tout ce qui touche à ces 3 sujets importants : qualité/quantité, coûts et délais sont des indicateurs d'activité. Ils donnent une mesure, mais cela ne dit pas grand-chose de la contribution à la performance globale d'une entreprise… Pour prendre une métaphore sportive : mettez sur un terrain de football quelqu'un qui court le 100 mètres en 9,9 secondes. C’est très bien, mais, pour autant, quelle est sa contribution à la performance de l'équipe ? Elle peut être proche de zéro…

Les indicateurs de performance, eux, sont intimement lié à la stratégie et à la performance de l'entreprise. Il faut donc définir la chaîne de valeur de l'entreprise et voir, sur tous les éléments de cette chaîne de valeur, où l’équipe juridique apporte un support, un soutien, une valeur ajoutée, une réflexion stratégique, un point de vue.

Pas de modèle absolu sur la création de valeur

Il est certain qu’il n'y a pas de modèle absolu qu'on pourrait utiliser dans toutes les directions juridiques, pour mesurer la valeur que les juristes contribuent à créer au profit de l'entreprise. Cela étant, la contribution d'une direction juridique va être principalement une contribution à la préservation et au développement de son capital immatériel de l’entreprise.

Pour appréhender le sujet de manière pragmatique, opérationnelle, une approche intéressante et inspirante est celle du « thésaurus-Bercy » . Constitutif du référentiel français d'évaluation, sur des critères financiers et extra-financiers, du capital immatériel des entreprises françaises, il est composé de 12 classes d’actifs. Il y a 12 classes d'actifs : deux d’entre elles concernent les actifs matériels (actifs matériels immobilisés et actifs à court terme financiers ou équivalents). Les dix autres classes sont immatérielles :

  • les actionnaires,
  • les ressources naturelles,
  • les équipes,
  • l'organisation,
  • le système d'information,
  • les connaissances,
  • les marques,
  • les fournisseurs et partenaires,
  • les clients et
  • la société civile.

Sur chaque classe, on applique des éléments de valorisation ou d'évaluation financière, et puis des éléments d'évaluation extra-financière (les ESG). Il y a ensuite des systèmes de rating, allant jusqu'au AAA en fonction de la qualité de l'actif en question.

L’utilisation de ce thésaurus n'est peut-être pas à la portée de toutes les directions juridiques. Les PME n’en n’ont peut-être pas l’utilité. Mais pour de grosses structures, qui entrent aujourd’hui dans ces logiques – nécessaires – d'évaluation du capital immatériel, on mesure l’intérêt de réfléchir aux « contrats internes » à mettre en place entre la direction juridique et les différentes unités de l'entreprise. Cela permet, sur chaque classe d'actifs, de mesurer (avec un système de notation), la manière dont la direction juridique contribue à éviter la perte de valeur de cette classe d'actifs. De quoi ancrer l'impact d'une direction juridique à la création de valeur, directement dans un discours de notation financière et extra-financière, qui parle à tout le monde dans l'entreprise et pas seulement aux juristes !

Ne pas avoir de syndrome de l'imposteur dans la création de valeur

De nombreux exemples illustrent la nécessité de mesurer au sein des directions juridiques, pour pouvoir valoriser auprès de sa direction générale, ce que font l'ensemble des collaborateurs et collaboratrices de sa direction juridique. Lorsque l’on digitalise un processus contractuel ou que l’on fait du self-service, il faut impérativement mesurer les difficultés que l'on a et ce que l’on fait à deux moments : au début du projet de digitalisation et après la transformation (puis en continu par la suite).

Il faut non seulement dire ce que l’on fait, mais aussi le démontrer. C’est là, avec les indicateurs, qu’en tant que juriste, il est possible de démontrer et de communiquer. Mais il faut alors le faire avec le langage non pas juridique, mais business. Le langage business, ce n’est pas 20 pages de textes ! Ce sont des camemberts, des histogrammes, des statistiques, des pourcentages, des ratios. Le problème n’est pas celui de ne pas le faire (les directions juridiques font ces mesures), mais de ne pas le dire, de ne pas communiquer dessus. Il ne faut pas avoir de syndrome de l'imposteur dans la création de valeur : les juristes créent de la valeur !

Digitaliser amène la capacité à mesurer

La digitalisation des directions juridiques contribue d’une part à la réflexion sur la mesure de la valeur et, d’autre part, au positionnement des juristes dans le processus de création de valeur dans l’entreprise. En amont du travail avec l'éditeur autour d'un projet de digitalisation, il est fréquent de ne pas disposer d'indicateurs d'activité. Il y a généralement une idée des volumes, de qui fait quoi, de là où on passe du temps, mais pas de chiffres. En amenant de la digitalisation au niveau de la direction juridique, on amène une capacité à mesurer.

La démarche de digitalisation permet dans le même temps de s’interroger sur ce que l’on va considérer comme étant "performance" : que cherche-t-on à améliorer ? Est-ce le délai de traitement, le volume, la qualité ? En pratique, la "simple" mise en place d’un projet de transformation numérique permet d’apporter des réponses très concrètes au niveau de la direction juridique.

Avec une cerise sur le gâteau si l’on peut dire : avec la mise à disposition des ressources self-service comme des modèles ou un guichet pour contacter la direction juridique afin de démarrer un workflow, ce sont aussi des opérationnels contents, qui comprennent mieux ce que fait la direction juridique et comprennent que ses membres ne sont pas seulement des empêcheurs de tourner en rond !

Intervenants de la conférence (par ordre d’intervention) :

  • Olivier CHADUTEAU, Partner - Head of PwC Legal Business Solutions, PwC France
  • Christophe ROQUILLY, Full Professor of Law, Director of EDHEC Augmented Law Institute, Honorary Dean of Faculty, EDHEC Business School
  • Pierre-Michel MOTTEAU, Avocat, Co-fondateur & COO, Legal Pilot
  • Animation : Carla HEGLY-CHUNG , Directrice commerciale, Septeo Legal Suite
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Témoignages Clients

« L’outil GaLexy® est un facilitateur, il permet de gagner du temps. Chez Legal Suite, il existe un côté très humain qui est fondamental et qui se retrouve dans tous les domaines, qu’il s’agisse de technique ou de marketing. Vous tenez compte des spécificités et des besoins de chaque société. »
 

Clarisse BRU, Juriste, Wonderbox

Pour en savoir plus

« L’outil nous permet de centraliser tous ces documents et de pouvoir suivre nos contrats. C’est un bénéfice. D’autre part, nous avions besoin d’un outil de signature électronique parce que nous avons des équipes situées dans différents pays mais également pour nous adapter au télétravail. La fonction DocuSign intégrée à GaLexy® répond parfaitement à ce deuxième besoin. »
 

Nadia Bouaziz, Legal & Compliance Manager chez DNP Photo Imaging Europe.

Pour en savoir plus

« Pour avoir utilisé d’autres logiciels dans mes précédents postes,
je dirais que GaLexy® est de loin le plus abouti.
»
 
Louis RAYMOND-CLERGUE, Legal Counsel
QIMA (ex-asianInspection)
« Legal Suite se démarque par sa capacité à accompagner les prospects et les clients. J’ai pu pleinement compter sur Legal Suite. »
 Sophie SILASI
« Les points forts de Legal Suite sont l’écoute et la disponibilité. Legal Suite a toujours su s’adapter à mon agenda et particulièrement en cette période de confinement. C’est un atout non négligeable
 
Laëtitia EINAUDI, Assistante Juridique

« GaLexy® est particulièrement adapté aux petites structures juridiques, dans une PME par exemple, ou pour de plus grosses entreprises avec un service juridique à taille humaine, comme celui dans lequel j’exerce actuellement. »

Michael DEBONNET - Responsable Juridique, Magellan Partners


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